Rhums de Marie-Galante

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Bien que Marie-Galante fasse partie de l’archipel de la Guadeloupe et en dépende donc administrativement, leurs histoires avec le rhum sont assez différentes et elles sont ainsi souvent dissociées. Située au Sud de la Guadeloupe continentale, la petite « île aux cent moulins » est un véritable musée à ciel ouvert de la production traditionnelle de rhum : culture traditionnelle avec coupe de canne à la main et transports grâce aux bœufs, distillation artisanale, etc.

Cinq distilleries produisent du rhum de canne à sucre à Marie-Galante : Bellevue, Bielle, Grande-Anse, Père Labat / Poisson, Rhumrhum PMG.

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Le rhum de marie-galante

Bien que Marie-Galante fasse partie de l’archipel de la Guadeloupe et en dépende donc administrativement, leurs histoires avec le rhum sont assez différentes et elles sont ainsi souvent dissociées. Située au Sud de la Guadeloupe continentale, la petite « île aux cent moulins » est un véritable musée à ciel ouvert de la production traditionnelle de rhum : culture traditionnelle avec coupe de canne à la main et transports grâce aux bœufs, distillation artisanale, etc.

Cinq distilleries produisent du rhum de canne à sucre à Marie-Galante : Bellevue, Bielle, Grande-Anse, Père Labat / Poisson, Rhumrhum PMG.

Contrairement aux autres îles des Petites Antilles, Marie-Galante a été délaissée par les Espagnols et ce n’est qu’en 1665, sous l’impulsion du gouverneur Boisseret de Théméricourt, que sa colonisation commence. Toutefois, plusieurs cyclones et attaques subies par l’île ainsi que le manque d’eau freinent tout développement. Il faudra attendre les années 1760 pour que la culture canne à sucre, aux côtés de celles du café et du coton, se développent. Les moulins se multiplient alors et en 1832 : 1 800 ha sont dédiés à la production de canne à sucre, pressée dans 105 moulins à vent ! Durant le siècle suivant, on assiste à une progressive modernisation des techniques de production (chaudières à vapeur, moulins mécaniques) et à une fragmentation des habitations traditionnelles. Ainsi, les petites distilleries indépendantes et nouvelles usines se multiplient. La seconde Guerre Mondiale frappe durement les distilleries de Marie-Galante et en 1950 seules deux sucreries (Grande-Anse et Le Robert) et cinq distilleries (Bielle, Poisson, Bellevue, Port-Louis et Le Salut) sont encore actives. Port-Louis et Le Salut cessent leur activité en 1988 tandis que Bielle et Poisson sont sauvées par deux originaires de l’île.

Une des particularités de Marie-Galante est le titrage de son rhum blanc ! Après la hausse des taxes françaises sur l’alcool en 1988, alors que la Guadeloupe et la Martinique diminue le taux d’alcool de leur rhum agricole de 59° à 50°, Marie-Galante continue à produire du rhum blanc 59°. Son choix était simple : ne pas dénaturer son ti’punch qui doit être réalisé avec du rhum 59°.

Alors que seul du rhum blanc avait été produit jusqu’à présent, Ernest Renault et Dominique Thierry (les sauveurs de Bielle et Poisson) créent la société des Vieux Rhums de Marie-Galante.

Les distilleries de rhum de marie-galante

Bouteilles de rhum d'autres provenances